Un peu de dépaysement ne fait pas de mal...
Au sud de la Tunisie, à 450 km de Tunis se trouve une petite ville de 32 000 habitants : Tozeur. Pour s'y rendre, il faut prendre un avion de Tunis jusqu'à Tozeur, un petit avion qui fait bien peur et qui manque de s'écraser à chaque fois qu'il s'approche trop près du sol. Arrivé là bas, c'est le dépaysement complet, mais dans le bon sens. On a l'impression d'être dans le désert, mais il y a encore un peu de civilisation. Nous avions réservé dans un petit hôtel très mignon avec piscine et restaurant, pas loin du "centre ville" et à proximité de la palmeraie de Tozeur. Les premiers jours, nous avons fait la visite de la ville : les monuments, bâtisses de l'époque, ruelles abandonnées, marchés, restaurants typiques (j'ai pu goûter le carpaccio de dromadaire, c'est... spécial), mais aussi et surtout la palmeraie !
Les quatre jours suivants, nous sommes partis pour Ksar Ghilane, qui est une oasis encore plus au sud, réputée pour être la plus méridionale des oasis tunisiennes. Elle est alimentée par une source d'eau chaude (35 degrés) dans laquelle on peut se baigner, et se trouve à la porte du désert du Sahara, ce qui était la raison de notre venue. Pendant ces quatre jours, nous sommes partis dans le désert, munis de nos djellabas, nos dromadaires et quelques touaregs pour nous accompagner. Pendant quatre jours, on marchait dans les dunes, ou à dos des dromadaires, la chaleur était tellement forte qu'on ne pouvait pas s'exposer au soleil, on devait être recouvert de la tête aux pieds. Lorsque le soleil déclinait, les touaregs nous trouvaient un endroit ou s'arrêter, et nous plantions la tente. Le soir, on mangeait tous ensemble autour d'un feu puis on allait se coucher. Les nuits étaient particulièrement froides, on avait chacun des couvertures, des polaires et pourtant, on sentait quand même le vent froid s'incruster dans la tente et ce, jusqu'à ce que les premiers rayons du soleil apparaissent. Chaque matin, c'était reparti. Petit déjeuner, on enfilait nos djellabas, démontait la tente, chargeait les dromadaires, et on repartait.
Le voyage était magnifique, les paysages inoubliables et, malgré nos peaux rouges brûlées par le soleil au retour, c'était une expérience fantastique, à refaire si je le pouvais.
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